On prend de la hauteur !

En route pour voir les raies Mantas

Nous avons quitté Coral Bay, son sable blanc, ses eaux turquoises et ses gigantesques raies Mantas avec qui j’ai eu la chance de nager. Que vous en dire ? C’était hallucinant, magique, incroyable ! C’est une expérience de dingue que d’être à quelques mètres de ces animaux de près de 3m d’envergure. Je serais bien restée toute la journée dans l’eau à les suivre, mais au bout d’une petite dizaine de minutes, en 2 ou 3 coups d’ailes, les Mantas ont disparu dans le bleu... Vraiment trop court, snif !

Nous avons continué notre route pour rejoindre le Karijini National Park et ses  rougeoyantes montagnes. C’est un endroit splendide, où se côtoient de nombreux chemins de rando et de spectaculaires gorges déchiquetées au fond desquelles se dissimulent des piscines naturelles. Encore une fois, Lilou nous a épaté. Elle qui est capable de râler haut et fort dans le van quand elle trouve «la route trop longue» ou qu’elle a «trop chaud», ou qu’elle a «trop trop faim»..., a crapahuté, grimpé, sauté de rocher en rocher pendant plus de 3h sans une plainte ! Il faut dire que la récompense était de taille : baignades dans des bassins aux eaux translucides..., que du bonheur ! De son coté, Max a également bien vécu sa rando en profitant d’une vue imprenable du haut du porte-bébé.

C'est là que nous allons !

Les montagnes rouges

Et plouf !

On crapahute ! 

On se repose aussi... 

Et re-plouf !

Le soir, on joue, on se détend en pleine nature !

Après ces 3 jours au coeur de la nature, nous avons rejoint la civilisation, version ville minière industrielle. Port Hedland accueille chaque jour 4 à 5 bateaux-paquebots pouvant contenir jusqu’à 165 000 tonnes de minerai de fer. Et devinez où ces bateaux repartent une fois chargés ? Et oui, majoritairement vers la Chine. Nous avons assisté à l’arrimage de l’un de ces monstres flottants, et bien on se sent vraiment minus à côté !

Port Hedland by day

Port Hedland at sunset

Port Hedland by night

Nous sommes maintenant aux portes du Kimberley, la «last frontier» de l’Australie. C’est une région rude tant au niveau des paysages que du climat. Nous commençons à sentir le «dry», avec une moyenne de 40°C. Comme dit Nico, « avec le vent, on a l’impression d’avoir un sèche-cheveux dans la tronche ! », c’est pas faux ! :-)
Ce matin, nous avons pris la direction de Broome, ville qui conjugue le rouge de sa terre et de ses couchers de soleil aux eaux aigues-marines de l’océan indien. Mais avant d’atteindre ce nouvel eldorado, il nous faut encore parcourir les quelques 600 km qui longe le Great Sandy Desert, surnommé le «Big Empty», tout un programme !